Nicolas Maduro avait déjà rejeté l’ultimatum européen qui lui enjoignait, sous huit jours, d’organiser une élection présidentielle pour sortir de la crise. Mais le président vénézuélien a enfoncé le clou, mercredi 30 janvier, devant les micros de l’agence de presse russe RIA Novosti.
A l’aube d’une nouvelle journée de manifestations, celui qui a été réélu en mai 2018 au terme d’un scrutin boycotté par les principaux partis de l’opposition a affirmé : « Nous n’acceptons les ultimatums de personne dans le monde, nous n’acceptons pas le chantage. L’élection présidentielle a eu lieu il y a moins d’un an, il y a dix mois. Elle a eu lieu selon toutes les règles constitutionnelles et légales, et si les impérialistes veulent de nouvelles élections, qu’ils attendent 2025. »
En revanche, l’héritier d’Hugo Chavez a laissé entendre qu’il était disposé à organiser des législatives anticipées : « Ce serait très bien d’organiser des élections législatives plus tôt, cela constituerait une très bonne forme de discussion politique, une bonne solution par le vote populaire. » Et d’ajouter :« Je suis prêt à m’asseoir à la table des négociations avec l’opposition pour parler pour le bien du Venezuela, pour la paix et son avenir. »
Source : Au Venezuela, Maduro refuse de remettre son mandat en jeu
En savoir plus sur veneSCOPE
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

