Alors que la grande majorité des pays d’Amérique latine ont reconnu Juan Guaido dans la foulée des États-Unis, le Mexique, conjointement avec l’Uruguay, a opté pour une position à équidistance entre l’opposition et le pouvoir vénézuélien, en prônant un dialogue entre les deux camps. «L’ingérence ne peut devenir la norme. Elle est toujours dangereuse, d’où qu’elle vienne», a insisté le sous-secrétaire mexicain aux Affaires étrangères chargé de l’Amérique latine, Maximiliano Reyes.
Un virage à 180° en termes de politique extérieure: le président Andrés Manuel Lopez Obrador (gauche) en revient à la doctrine Estrada, un texte mis de côté depuis dix-huit ans, et qui fixe les principes de «non-intervention», et d’«auto-détermination des peuples» dans la Constitution.
Source : La neutralité ambiguë du Mexique sur le Venezuela
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