La Presse canadienne a appris qu’un travail de longue haleine se cache derrière cet enhardissement de l’opposition. Les diplomates canadiens à Caracas et leurs homologues latino-américains ont travaillé plusieurs mois afin de coaliser les partis de l’opposition derrière Juan Guaido.

Selon une source, le 4 janvier a marqué un moment décisif. Le Groupe de Lima – le bloc qui inclut le Canada et plus d’une douzaine de pays d’Amérique latine – s’est opposé à l’investiture imminente de Nicolas Maduro, en rejetant sa victoire électorale du printemps dernier et en ne reconnaissant la légitimité que de l’Assemblée nationale.

« Ils cherchaient vraiment un soutien international quelconque afin de s’accrocher à une raison de s’unir et de présenter quelqu’un comme Juan Guaido », a expliqué une source.

La Presse canadienne a interrogé de hauts responsables du gouvernement canadien, qui ont requis l’anonymat en raison du caractère délicat de la crise au Venezuela. Ils ont détaillé le rôle du Canada dans l’aide apportée aux forces démocratiques locales pour sauver ce pays de la spirale économique et politique qui a contraint trois millions de Vénézuéliens à fuir.

Article complet : Venezuela: le Canada a soutenu les forces anti-Maduro | MIKE BLANCHFIELD | Politique canadienne


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