Le 10 janvier 2019 approche, date à laquelle, selon la Constitution du Venezuela, le président élu doit entrer en fonction. Cet événement n’aurait rien de particulier si l’« élection » n’avait pas été autant contestée. En effet, suite à la convocation de l’élection présidentielle du 20 mai dernier, le Groupe de Lima, composé de 14 pays américains, a refusé de reconnaître le résultat de la présidentielle. Il en va de même pour l’Union européenne.

Étrangement, c’est quelqu’un perçu comme un allié conjoncturel du gouvernement de Nicolás Maduro qui a mis en premier l’accent sur la date en question. « Jusqu’au 10 janvier, Maduro a la légitimité des urnes pour lui, mais ce mandat expire le 10 janvier, commence alors un mandat basé sur une élection que nous ne reconnaissons pas », a déclaré il y a quelques semaines le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell. Défendre le régime de Maduro au-delà de cette date sera très difficile, même pour ses alliés, puisqu’aucun pays occidental n’a reconnu sa « victoire » électorale.

Cette date représente un tournant important. Pas seulement en raison de ses implications constitutionnelles, et encore moins parce que Maduro pourrait soudainement reprendre le chemin de la démocratie, mais parce que elle est concomitante à l’approfondissement de la crise vénézuélienne au-delà des frontières. Le 10 janvier, c’est la goutte qui fait déborder le vase de l’hécatombe nationale.

Source : Ce qu’un conseiller recommanderait au gouvernement, à son opposition et à la (…) – Barril.info


En savoir plus sur veneSCOPE

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.