Plus tôt, des centaines d’opposants ont pourtant manifesté dans la ville voisine contre les pénuries de nourriture et de médicaments. Mais ces pénuries s’expliquent par les sanctions américaines : « Tout simplement parce qu’on ne nous laisse pas acheter ni importer ces produits dans le pays, il s’agit d’un blocus », assure le maire chaviste William Gomez.
Ici l’ultimatum de Juan Guaido pour le 23 février ne fait peur à personne. « Il est désespéré parce que les deux plans qu’il avait, maintenir la rue mobilisée et récupérer l’armée, ont lamentablement échoué, se félicite Nelly Berdugo, députée du conseil fédéral de l’Etat de Tachira. L’armée est plus que jamais déterminée à défendre avant tout la patrie de Bolivar et Chavez. » Et en effet, les militaires sont ici réunis par centaines. En revanche, difficile de parler d’une baisse de mobilisation de l’opposition qui est une nouvelle fois sortie en masse contre Nicolas Maduro.
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