La situation est très tendue et la position des pays reconnaissant Juan Guaido comme président par intérim ne risque-t-elle pas de mettre de l’huile sur le feu ?
Christophe Ventura: C’est un des risques assez clairs de cette escalade. C’est une confirmation d’une position qui prend parti dans le conflit vénézuélien. Partisane dans le sens d’un alignement avec la politique avancée de Washington sur le conflit intérieur. Aujourd’hui, c’est un pas de plus vers le scénario du pire. Il faudra suivre ça de près. Les chancelleries européennes doivent avoir ça en tête, car il y a une tentative européenne d’ouvrir un espace de dialogue, de négociations à Montevideo le 7 février où l’UE va participer à une rencontre internationale. On est dans une diplomatie à double détente. C’est difficile d’entrer dans une négociation alors qu’on a pris parti pour un acteur local. La seule manière d’éviter l’affrontement, voire l’intervention, c’est de voir déboucher cette rencontre sur quelque chose d’autre.
Source : Vénézuela : ce dangereux “détail” qu’oublient les diplomaties occidentales | Atlantico.fr
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