Citgo, la filiale nord-américaine de la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA, est au cœur de la bataille politique entre Nicolas Maduro et Juan Guaido. L’entreprise, peu connue du grand public, a été essentielle dans la survie du régime chaviste.
La guerre des chefs au Venezuela ne se joue pas seulement sur le plan diplomatique. Si Juan Guaido, le président autoproclamé du pays qui défie Nicolas Maduro, peut se targuer d’un concert grandissant de soutiens internationaux, dont la France qui a reconnu sa légitimité lundi 4 février, l’issue de cette lutte de pouvoir pourrait bien dépendre d’une entreprise méconnue du grand public : Citgo.
Les deux camps s’activent depuis le début de la crise politique pour s’assurer le contrôle de cette filiale nord-américaine de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA. Washington s’est empressé d’interdire, dès mardi 29 janvier, à Citgo de verser de l’argent à sa maison mère en bloquant ses comptes bancaires aux États-Unis, et Juan Guaido a promis de remplacer les dirigeants du raffineur. De son côté, Nicolas Maduro a juré de contester par tous les moyens possibles ce qu’il a qualifié de « vol par Washington de Citgo ». Même la Russie, qui détient un intérêt financier dans cette entreprise basée à Houston, s’est élevé contre les manœuvres américaines.
Source : La guerre autour de Citgo, la pépite nord-américaine du Venezuela
En savoir plus sur veneSCOPE
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

