Les deux journalistes vénézuéliens d’une chaîne colombienne qui avaient été « arrêtés » mercredi dans le sud du Venezuela, dans une zone de combats entre l’armée et des « groupes armés », ont été libérés, ont annoncé jeudi des ONG.
Les deux journalistes Luis Gonzalo Perez et Rafael Hernandez de la chaîne privée NTN24, ainsi que deux membres de l’ONG Fundaredes qui les accompagnaient, ont été « libérés sans avoir été présentés » au tribunal, a affirmé à l’AFP Gonzalo Himiob, avocat et directeur de l’ONG Foro Penal.
Cette libération sans présentation à un magistrat signifie qu’il n’y a pas de poursuites et que leur détention a consisté en une garde à vue.
Le groupe se trouvait dans la localité de La Victoria (sud-ouest) dans la zone des combats quand ils ont été « arrêtés (mercredi) à 12h30 (16h30 GMT) par la Garde nationale (GNB, garde nationale bolivarienne), puis emmenés au poste de contrôle de la GNB. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles », avait indiqué à l’AFP Javier Tarazona, directeur de l’ONG Fundaredes, qui défend les droits humains.
Selon le dernier bilan officiel vénézuélien, les combats, qui ont commencé le 21 mars, ont fait treize morts, quatre soldats vénézuéliens et neuf membres des groupes armés qualifiés de « terroristes » par les autorités. Trente-deux personnes ont également été arrêtées.
Plus de 3.000 personnes se sont réfugiées en Colombie à la suite de ces combats, selon Bogota.
Source : Venezuela: libération des deux journalistes arrêtés dans la zone des combats