Une unité de la compagnie pétrolière d’État vénézuélienne PDVSA située sur l’île de Bonaire, dans les Caraïbes néerlandaises, s’est déclarée en faillite, invoquant l’impact des sanctions américaines contre le Venezuela, selon un document judiciaire.
Dans un document publié le 9 mars par le tribunal de première instance de Bonaire, Sint Eustatius et Saba, la société Bonaire Petroleum Corporation (BOPEC), détenue par PDVSA, a déclaré qu’elle ne pouvait plus payer ses dettes parce que les sanctions avaient coupé son « accès au commerce international » ainsi que les liquidités détenues sur les comptes bancaires.
Le tribunal a accédé à la demande de moratoire de la BOPEC sur le paiement des créanciers, dans un document où il était indiqué que la BOPEC négociait avec « une partie susceptible de mettre à disposition les liquidités nécessaires » pour permettre à la société de « satisfaire ses créanciers privilégiés et d’offrir un règlement à ses créanciers non garantis ».
Ni PDVSA ni le ministère vénézuélien du pétrole n’ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires.