« Je n’ai pas d’eau pour cuisiner, pas d’eau pour me laver, je ne peux rien faire », se désespère José Antonio. Cet habitant de Caracas, comme des milliers d’autres, vient s’approvisionner à la seule source qui subsiste autour de lui : celle des contreforts d’El Avila, la montagne qui domine la capitale du Venezuela.
Derrière José Antonio et la source, l’autoroute est bloquée par des milliers de voitures qui attendent leur tour, des bidons plein le coffre. Selon Soraya, les différentes sources de la montagne sont les dernières qui fournissent de l’eau non polluée à Caracas. « L’eau de l’Avila est la plus pure qui soit : elle est cristalline, elle vient d’en haut, elle est potable. C’est une eau adaptée à la consommation humaine », assure-t-elle. Mais pour en profiter, il faut attendre explique Angelica, une mère de famille.
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