En « sous-estimant » l’enjeu et en « abandonnant » la plupart des programmes anti-paludisme il y a 20 ans, l’Etat a « permis le retour d’un des cavaliers de l’apocalypse de la santé au Venezuela », dénonce l’ancien ministre de la Santé, José Félix Oletta (1997-1999).

Cantonné aux zones de forêt depuis le début du siècle, le paludisme, qui se transmet par le moustique anophèle, est passé de « la jungle à la ville » en une décennie, explique-t-il.

Le Venezuela avait pourtant été le premier pays sud-américain à éradiquer complètement la maladie en 1961.

Il concentre aujourd’hui 73% des décès des suites de paludisme de la région, selon une synthèse de la Société vénézuélienne de santé publique à partir des chiffres de l’Organisation mondiale de la santé.

Source : Paludisme: au Venezuela, le retour du « cavalier de l’apocalypse »