Au Venezuela, le diocèse de Carupano pleure la mort de 27 personnes décédées lors d’un naufrage au large des côtes de Güiria (nord-ouest du pays).
Des bateaux partent pratiquement toutes les semaines de Güiria. Les mafias font payer 500 dollars. L’itinéraire emprunte des routes dangereuses que les contrebandiers utilisent depuis longtemps pour le trafic d’essence et de drogue, et maintenant pour ce trafic d’êtres humains. « Nous avons une équipe de travailleurs sur place, et nous avons une maison pour abriter les migrants de passage. Nous y faisons beaucoup pour que les jeunes et les autres n’aient pas à partir, au risque de leur vie, et pour que ces tragédies n’aient pas à se produire. Malheureusement, on ne peut pas freiner le mouvement, et le deuil continue pour les familles d’ici, de ce diocèse, ainsi que du Venezuela en général », déclare avec affliction l’évêque, originaire de l’Île Margarita, située au nord de Güiria.