Avant le « cauchemar » de la pandémie, Carolina arrivait à faire bouillir la marmite grâce aux « remesas », ces envois de devises de proches installés à l’étranger vers le Venezuela. Mais en trois mois, tout a changé.

Elle peut aujourd’hui à peine se payer un peu de riz et de farine. Il faut en chercher la raison à des milliers de kilomètres du Venezuela, pays dont l’économie est à genoux depuis plus de six ans.

Avant la pandémie due au coronavirus, la fille de Carolina était manucure au Chili et sa soeur était femme de ménage dans un hôtel aux Etats-Unis. A elles deux, elles envoyaient 200 dollars chaque mois à Carolina, une somme correcte pour le Venezuela où le salaire minimum mensuel est d’à peine 5 dollars. Mais c’était avant.

Source : Au Venezuela, le « cauchemar » du coronavirus assèche les envois d’argent des émigrés – Le Point