«Pas cher ! Ibiza ! Pas cher !», crie un jeune vendeur de cigarettes de contrebande dans le quartier pauvre de Catia à Caracas, capitale d’un Venezuela étouffé par les sanctions économiques et en proie à une hyperinflation qui favorise tous les trafics.
La contrebande s’est généralisée avec la crise économique et à côté des cigarettes on trouve de tout : des vêtements aux portefeuilles, des sacs de contrefaçon aux chaussures, en passant même par des lunettes ou des appareils dentaires.
Un paquet d’Ibiza ou de Marine vaut moins d’1 $ US alors que les cigarettes officielles ou légales, de fabrication locale, comme Belmont ou Lucky Strike, coûtent entre 1,7 et 2 $ US.