Nous nous sommes transformés en bureau de change ! », constate Marcelo Morett, qui conduit son propre autobus. Faute de compagnie publique de transport, le service est en effet assuré à Caracas par de petits entrepreneurs organisés en coopérative pour chaque ligne. C’est désormais le seul secteur, faute d’alternative, qui utilise encore la monnaie locale en liquide.
Le bolivar « ne permet que le trajet en bus (…) c’est la seule chose qu’on peut acheter avec », confirme à l’AFP Lisbeth Leal, 39 ans.
Source : Dans un Venezuela en crise, les autobus se transforment en « bureaux de change » – L’Express