Dans les profondeurs de l’Amazonie, dans le parc national de Yapacana (Venezuela), c’est le royaume de l’orpaillage clandestin. Tout s’y paie en or : les bonbons, le soda, le lait en poudre et même l’essence. Pour payer son carburant, un homme règle avec de la poudre d’or. 0,02 gramme, une fortune. Le litre lui revient dix fois plus cher que celui qu’il paierait à la pompe. Mais il préfère payer en métal précieux plutôt qu’en bolivar, qui a perdu énormément de sa valeur à cause de la crise économique.