Pouvoir et opposition sont tombés d’accord au Venezuela pour instaurer un dialogue en présence d’un « témoin » international, après plus de six semaines de mobilisation anti-gouvernementale, à l’issue d’une visite à Caracas d’une mission de l’Union des nations sud-américaines (Unasur).
« Ils veulent un témoin ? Eh bien, nous aurons un témoin, alors ! », a lancé le président lors d’une allocution depuis l’Etat de Vargas (nord) retransmise obligatoirement par tous les médias du pays.
Le successeur de Hugo Chavez, décédé en mars 2013, a accepté également que les 12 pays de l’Unasur « désignent un groupe de ministres des Affaires étrangères pour être observateurs et assistent aux discussions » avec l’opposition, mais a affirmé qu’il refuserait que soient imposés « des conditions » ou un « agenda ».
Les trois pays chargés de poursuivre les consultations sont le Brésil, la Colombie et l’Equateur, a indiqué vendredi le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Elias Jaua.
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