Se disant menacé, un parti d’opposition vénézuélien a renoncé à convoquer, samedi 15 mars, à Caracas, une march de protestation contre les violences policières qui ont marqué la vague de protestation contre le pouvoir qui a fait 28 morts depuis début février.
Le parti d’opposition radical Volonté populaire (VP), qui souhaite pousser le gouvernement vers la sortie en multipliant les manifestations, a pris cette décision après avoir constaté l’existence de « menaces de groupes violents » sur cette manifestation, a annoncé sur Twitter, Johan Merchan, porte-parole du parti.
VP, dont le président Leopoldo Lopez est incarcéré depuis mi-février pour« incitation à la violence », avait initialement appelé ses partisans à se mobilisersamedi dans le quartier de Caricuao (ouest de Caracas) pour protester contre la répression « des forces de sécurité et de groupes illégaux contre les manifestants ».
Depuis le début du mouvement de grogne lancé le 4 février en province, opposition et étudiants d’un côté et gouvernement de l’autre s’accusent mutuellement d’encourager de jeunes radicaux à attaquer le camp adverse à l’arme à feu.
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