Etudiants protestataires et forces de l’ordre s’affrontaient aujourd’hui dans le centre de Caracas dont l’accès avait été interdit par le président vénézuelien Nicolas Maduro, un mois après le début de la contestation dans la capitale, alors qu’un nouveau décès était signalé dans le nord du pays.
Prétendant accéder au siège de la Défenseure du peuple, dans le centre-ville « chaviste » dont l’accès était bloqué par environ 300 policiers anti-émeute postés sur une avenue, plusieurs dizaines de manifestants s’en sont pris aux forces de sécurité. Aux jets de pierre et cocktails Molotov ont répondu des grenades lacrymogènes et des canons à eau, provoquant la fuite de la majorité des manifestants vers un campus à proximité.
Les manifestants demandent la démission de la Défenseure du peuple, Gabriela Ramirez, chargée de faire respecter les droits des citoyens face à l’Etat, lui reprochant d’avoir appelé à faire la différence entre des cas de mauvais traitements par la police et d’éventuels cas de tortures. « Cela fait un mois que nous sommes dans la rue et nous continuons d’exiger la libération immédiate des compagnons arrêtés, qu’on donne une réponse aux cas de tortures, que soient sanctionnés les responsables des meurtres commis au cours de ce mois », a déclaré à l’AFP Hilda Ruiz, l’un des dirigeants étudiants, de l’Université centrale de Caracas.
Dans le même temps, les autorités de l’Etat de Carabobo ont rapporté le décès par balle d’un jeune homme de 20 ans à Valencia (nord).
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