Au Venezuela, les contestations contre l’insécurité, la crise économique et la pénurie remettent en cause l’autorité du président, Nicolas Maduro. Le chef d’Etat est l’héritier d’Hugo Chavez, l’emblématique président décédé le 5 mars 2013, il y a tout juste un an. Une année durant laquelle la révolution chaviste a été, plus d’une fois, remise en question.
Le « fantôme » d’Hugo Chavez, reste bien présent dans la société vénézuélienne, autant sur les murs des bâtiments que dans le cœur de nombreux Vénézuéliens. A chaque coin de rue, on peut l’apercevoir sur les façades de bâtiments officiels ou de logements, vêtu de son traditionnel uniforme militaire. Après 14 ans de gouvernance, l’ancien président a laissé des traces et des souvenirs. Beaucoup de Vénézuéliens sont nostalgiques, de celui qu’ils appellent « el comandante ». Ils pensent même que, dans le contexte de crise actuel, Chavez aurait probablement fait mieux que le nouveau président. « Pour moi, Maduro est pire que Chavez, qui n’aurait pas laissé le pays plonger dans cette situation. Il avait du cœur pour le Venezuela » affirme un jeune de 20 ans. Le chef de la révolution socialiste avait réussi à établir une relation très forte avec les plus pauvres notamment, grâce à son humour, son sens du contact, son charisme et le financement de nombreux programmes sociaux. Angel Huice, gardien de 54 ans, confirme : « Sans la révolution, il n’y a pas de vie, sans la révolution nous serions de nouveau exclus ».
See on www.tv5.org
En savoir plus sur veneSCOPE
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
