Pour l’ambassadeur vénézuélien auprès de l’ONU, « il est impossible de souscrire naïvement » à la thèse selon laquelle une opération d’une telle ampleur, à des fins politiques, impliquant le transfert de grandes quantités d’argent et le trafic d’armes, qui a impliqué du personnel formé pour les opérations spéciales, « aurait pu être réalisée à l’insu des agences de sécurité et de renseignement des gouvernements de Colombie et des États-Unis d’Amérique« .

L’ambassadeur du Venezuela aux Nations Unies, Samuel Moncada, a déclaré dans une lettre qu’« il existait un lien entre l’assassinat du président haïtien et le complot déjoué visant à assassiner Nicolás Maduro ». Dans un document adressé au secretariat, le fonctionnaire vénézuélien qui siège en permanence aux Nations unies (ONU) a appelé l’organisation à enquêter sur les opérations mercenaires qui ont eu lieu en Amérique latine ces derniers mois.

Pour l’ambassadeur vénézuélien, il est clair que, à la lumière des dispositions juridiques de l’organisation, l’assassinat du président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse, « remplit toutes les conditions établies par le droit international pour être défini comme un ‘acte d’agression‘ ».

Dans son document de 45 pages, Samuel Moncada décrit ce type de crime comme étant lié à « un réseau de criminalité transnationale organisée » qui serait composé de mercenaires des États-Unis et de Colombie. En outre, selon le même schéma, elle serait liée à l’opération Gideon, qui visait à mettre fin à la vie du président vénézuélien Nicolás Maduro.

Source : ONU|Ambassadeur du Venezuela : « Il existe un lien entre l’assassinat de Jovenel Moise et le complot déjoué visant à assassiner Nicolas Maduro en mai 2020 » | Rezo Nòdwès