L’armée vénézuélienne a capturé 35 «terroristes» le week-end dernier dans le sud-ouest du Venezuela, une zone instable près de la Colombie, a assuré jeudi 10 février le procureur général Tarek William Saab. «Au total, 35 membres de ces groupes irréguliers (colombiens) ont été arrêtés au cours de quatre opérations dans l’Etat d’Apure (frontalier de la Colombie)», a déclaré William Saab dans un communiqué diffusé à la télévision d’Etat.

Depuis la fin 2021, le pouvoir du président Nicolas Maduro utilise le terme “Tancol” -Terroristes armés trafiquants de drogue de Colombie- pour désigner les groupes irréguliers qui opèrent le long des 2.219 km de la frontière vénézuélienne-colombienne, minée par la violence et la contrebande. Les personnes arrêtées sont accusées, entre autres crimes, «de terrorisme, d’association de malfaiteurs, de trafic d’armes et de contrebande», a-t-il poursuivi.

Bogota, l’opposition vénézuélienne et les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent la présence dans la zone de dissidents de la guérilla dissoute des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et de membres de l’ELN (Armée de libération nationale), accusant Caracas de fermer les yeux ou d’être complices. Ce que le pouvoir dément rigoureusement.

Source : Le Venezuela annonce avoir arrêté 35 «terroristes» dans la zone frontière avec la Colombie