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C’est en Une de la plupart des journaux vénézuéliens. El Nacional publie en première page une phrase prononcée hier par Henrique Capriles lors d’une conférence de presse. « En vérité, ils ont volé les élections ». C’est la première fois qu’il accuse nominativement le pouvoir. Le candidat qui a perdu l’élection présidentielle face à Nicolas Maduro a souhaité mettre un coup de pression sur le gouvernement selon le quotidien en ligne Tal Cual, alors qu’aujourd’hui une réunion décisive doit se tenir avec le Conseil national électoral.

 

Le CNE s’est engagé à recompter les voix, mais il traîne à mettre en place la procédure. Si elle n’est pas réalisée avant le lundi 29 avril, elle ne sera pas prise en compte. Pourquoi cette date butoir ? On trouve les explications dans les pages de Tal Cual. En fait, les partis ou les candidats à une élection présidentielle disposent légalement de 15 jours pour déposer un recours contre les résultats du scrutin. L’élection s’est tenue le 14 avril. La date butoir pour un recours est donc le 29 avril, lundi prochain.

 
En plus de ces déclarations d’Henrique Capriles, El Nacional nous apprend l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les violences qui ont fait 9 morts et plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités, au lendemain du scrutin. Et c’est Henrique Capriles qui est visé par cette enquête, accusé d’appeler les partisans à descendre dans la rue pour contester les résultats. Le candidat malheureux à la présidentielle a été prévenu par la ministre des Affaires pénitentiaires. « J’ai déjà préparé ta cellule » a-t-elle lancé, « on verra si là-bas on arrivera à te faire oublier tes idées fascistes », des propos cités dans les pages de l’édition sud-américaine d’El Pais.

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