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Vous allez peut-être me reprocher de vous parler une fois encore de politique. Mais nous venons de passer une semaine post-électorale tellement mouvementée –presqu’au bord du gouffre– qu’il serait à la limite indécent de parler d’autre chose.

 

Contestation des résultats électoraux par l’opposition, manifestations de rue, violences physiques, morts, arrestations, proclamation officielle de la victoire du candidat chaviste, prestation de serment, le tout sur fond de cacerolazos [concerts de casseroles] fomentés par l’opposition, on aura tout eu en l’espace de quelques jours. Avec tous les risques de débordement imaginables, ponctués d’accusations de putsch de part et d’autre, et, au bout de la spirale, la guerre civile comme possibilité.

 

Disons-le tout de go : la gestion de la crise a été déplorable de la part du chavisme sans Chávez, et montre immédiatement ses limites. Acceptation du recomptage des voix par  Nicolás Maduro lors de son discours de victoire, refus le lendemain par le Conseil national électoral (CNE) contrôlé par les chavistes, puis, sous la pression de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), à nouveau acceptation du recomptage, avant de préciser, le lendemain, que « l’audit des bulletins ne changera pas le résultat du vote » : de telles contradictions et pirouettes ont de quoi désarçonner quiconque, depuis les opposants bienveillants jusqu’aux chavistes les mieux intentionnés, laissant finalement tout le monde sur sa faim.

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