La réunion extraordinaire des chefs d’État de l’Union des Nations Sud-Américaines a duré environ deux heures durant lesquelles les pays ont analysé la situation au Venezuela, écouté Nicolas Maduro, échangé des idées et approuvé une déclaration consensuelle, comme l’a expliqué le président hôte de la réunion, le péruvien Ollanta Humala.
Cette déclaration félicite le peuple vénézuélien pour sa participation massive aux élections du 14 avril et demande le respect du résultat par tous ceux qui y ont participé, ce qui constitue un appel tacite à l’opposant Henrique Capriles à abandonner son refus de reconnaître la décision de électeurs.
Les mandataires sud-américains ont affirmé que « toute réclamation, mise en cause ou procédure extraordinaire » d’un des participants au processus électoral « devra être traitée et résolue dans le cadre de la norme juridique existante » au Venezuela « et de la volonté démocratique des parties », le Centre National Électoral étant la seule institution légale et légitime pour prendre des décisions en ce domaine.
« En ce sens l’UNASUR prend bonne note de la décision du Centre National Électoral de mettre en oeuvre une méthodologie qui permette l’audit total des bureaux de vote », c’est-à-dire les 46 pour cent des machines qui n’ont pas été soumises à l’audit, après l’audit normal des 54 pour cent de celles-ci ».
L’UNASUR appelle à la fin de toute attitude et de tout acte de violence qui mettent en péril la paix sociale du pays et exprime sa solidarité avec les blessés et les familles des victimes fatales des faits violents du lundi 15 avril, une référence aux attaques de groupes violents de l’opposition poussés par l’ex-candidat Henrique Capriles Radonski et des médias privés à « descendre dans la rue pour libérer leur rage », avec pour bilan huit citoyens assassinés, 63 blessés, et la destruction de plusieurs projets sociaux.
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