Alors que les médias occidentaux prennent leurs désirs pour la réalité («chavisme affaibli, divisé, fragilisé», etc…), la remobilisation populaire – pacifique – et l’unification diplomatique de l’Amérique Latine face à la tentative de coup d’État ont accompagné le président Nicolas Maduro pour sa prise de fonctions, ce 19 avril 2013.
Lors de la session spéciale de l’Assemblée Nationale, en présence de chefs d’État, musiciens et mouvements sociaux venus du Venezuela, d’Amérique Latine et du monde entier, Maduro a dénoncé le black-out médiatique sur les victimes des commandos de l’opposition, et rappelé leurs noms : José Luis Ponce, Rosiris Reyes, Ender Agreda, Henry Manuel Rangel, Keler Enrique Guevara, Luis García Polanco, Rey David Sánchez, Jonathan Antonio Hernández Acosta, Johny Pacheco, en demandant que ces meurtres ne restent pas impunis.
Le gouvernement bolivarien et plusieurs députés dissidents de l’opposition avaient, dans les semaines précédant l’élection, dénoncé les préparatifs de la déstabilisation violente et notamment l’infiltration de paramilitaires et les réunions à l’ambassade des États-Unis. Les médias privés, radios, télévisions et journaux d’opposition, majoritaires au Venezuela, gardent aujourd’hui le silence sur ces victimes, comme si elles n’avaient jamais existé. L’ONG de «défense des droits de l’homme» PROVEA, puisant ses informations dans le journal d’opposition « el Nacional », les attribue… à la pègre.
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