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Comme on le sait, dans les premières heures qui ont suivi l’annonce de la victoire du bolivarien Nicolas Maduro, des militants de l’ex-candidat de droite Capriles Radonski ont obéi à sa consigne de descendre dans la rue pour libérer leur rage. Bilan : neuf citoyen(ne)s assassiné(e)s, dont deux bénéficiaires de la Grande Mission Logement résidant dans une municipalité de droite (Baruta) et 63 blessés ; des permanences du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), 25 centres de diagnostic intégral (centres de santé populaire gratuits), des médias communautaires, des centres d’approvissionement populaire (réseau Mercal), des sièges régionaux du Conseil National Électoral, ainsi que des domiciles de fonctionnaires publics ont été attaqués ou incendiés.

Cette violence imprégnée de racisme social a bénéficié de la complaisance des médias privés vénézuéliens, majoritaires au Venezuela, qui invisibilisent ces victimes (2) et de leurs relais – les grands médias internationaux  – comme lors du coup d’État contre le président Zelaya (Honduras), le 28 juin 2009 ou du coup d’État contre Hugo Chavez le 12 avil avril 2002. L’ »ONG de défense des droits de l’homme » PROVEA attribue ces assassinats… à la pègre.

Sur le plan international, l’ensemble des gouvernements, du Brésil à la Russie, de la France à la Chine, a pleinement reconnu Nicolas Maduro comme président constitutionnel du Venezuela (les BRICS, le Mouvement des Non Alignés, le MERCOSUR, l’UNASUR dont les 12 pays latino-américains se réunissent ce jeudi 18 avril à Lima pour appuyer le président Maduro). Les derniers alliés de la droite vénézuélienne (à l’OEA et en Espagne) ont été obligés de suivre la communauté internationale et de reconnaître la victoire du candidat bolivarien. Le gouvernement des États-Unis se retrouve isolé dans son refus de reconnaître la décision des électeurs.

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