Les bureaux de vote ferment peu à peu. Il n’y a pas eu d’échauffourée ni de plan de déstabilisation redoutés par Nicolas Maduro même si un climat de tension est perceptible. Le candidat chaviste avait affirmé ces derniers jours que l’opposition fomentait un attentat contre lui. Que des paramilitaires venus de Colombie et d’Amérique Centrale étaient sur le sol vénézuélien et cherchaient à l’assassiner.
Finalement, le seul acte malveillant à déplorer pour Nicolas Maduro est le piratage de son compte Twitter. Dans le reste du pays, il n’y a pas eu d’incident majeur. Seulement, le signalement de quelques dizaines de fraudes dans certains bureaux de vote par le général en charge de la sécurité du scrutin.
De nombreuses questions en suspens
La première concerne le score de Nicolas Maduro. Lui l’héritier, le dauphin d’Hugo Chavez va-t-il faire le plein de voix comme l’ont annoncé les instituts de sondages ? Ou bien va-t-il être talonné de près par Henrique Capriles, le leader de la vaste coalition de centre droit ?
En toile de fond, la variable décisive sera la participation. Cette élection organisée à la hâte après une campagne éclaire d’une dizaine de jours seulement a-t-elle captivée les Vénézuéliens ? Se sont-ils massivement rendus aux urnes après la disparition du Comandante ? Les réponses à ces questions devraient être connues d’ici quelques heures.
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