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Ce jeudi soir a pris fin la campagne présidentielle au Venezuela. Les urnes parleront ce dimanche 14 avril 2013.

 

Dans l’état de Lara le candidat néo-libéral Capriles Radonski, héritier du grand groupe privé du même nom, a une fois de plus attaqué les « missions sociales » (éducation, santé, culture, terre, allocations, économie populaire, environnement, etc..) comme une forme de contrôle et de chantage sociaux à éliminer pour restaurer « l’efficacité du marché« . Dans un meeting organisé il y a deux jours à Caracas, Capriles Radonski avait rempli la moitié d’une avenue principale, réunissant environ 500.000 personnes.

 

Ce jeudi, au même endroit, le candidat socialiste et bolivarien Nicolas Maduro a mobilisé un peu plus de deux millions de personnes qui ont rempli sept avenues du centre-ville.

 

Alors que les sondages confirment son avance d’une dizaine de points sur le candidat de la droite, Maduro a redit dans son discours de clôture de campagne, son intention d’approfondir le pouvoir communal et de renforcer les missions sociales pour les rendre plus efficaces et accessibles au plus grand nombre.

 

Il s’est par ailleurs félicité de voir qu’au bout de 14 ans de révolution, le Venezuela est « une démocratie mobilisée. Contrairement à d’autres pays, a-t-il expliqué, où la démocratie se démobilise, se refroidit et où la participation citoyenne se réduit –  et encore – aux élections, nous avons vu un opposant monter tous les meetings qu’il a voulus, réunissant près de deux à trois millions de personnes à travers le pays, et s’exprimant dans tous les médias où il a souhaité s’exprimer ; de notre côté nous avons organisé des meetings dans tous les états du pays et réuni près de sept millions de personnes. Nous avons aujourd’hui un peuple de plus en plus conscient, cultivé, qui participe tout le temps, ce qui rend cette démocratie vivante, profonde. »

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