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À quatre jours de l’élection présidentielle qui opposera Henrique Capriles, le candidat de l’opposition, à Nicolas Maduro, président par intérim depuis le décès d’Hugo Chavez, les autorités vénézuéliennes ont ordonné la fermeture des frontières. La raison: des groupes armés se prépareraient à entrer sur le territoire pour perturber le scrutin par des actes de violence et déstabiliser le régime. L’assassinat de Nicolas Maduro serait l’un des objectifs de ces tueurs, qui appartiendraient à des organisations criminelles liées à l’extrême droite salvadorienne.

 

Ces groupes seraient financés par le trafic de drogues et dépendraient de Luis Posada Carriles, un terroriste anticastriste réfugié aux États-Unis, qui a revendiqué l’attentat contre un avion cubain, en 1976, dont le bilan était de 73 morts. L’avion de la Cubana de Aviacion avait explosé au-dessus de la Barbade après avoir décollé de Caracas. Le ministre de l’Intérieur et de la Justice vénézuélien, Nestor Luis Reverol, a expliqué que, selon des «sources fiables», deux groupes auraient déjà pénétré sur le territoire. Le président salvadorien, Mauricio Funes, a annoncé une enquête.

 

Ces accusations, invérifiables, du gouvernement vénézuélien, contribuent à tendre le climat d’une campagne électorale qui, par sa durée – dix jours seulement – et son contexte – la récente disparition d’Hugo Chavez -, a limité au strict minimum l’argumentation politique des deux candidats.

 
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