Conscient que ce positionnement à droite avait été l´une des raisons de sa défaite à l´élection présidentielle d´octobre 2012, comme l´a révélé le président de l´institut de sondage Hinterlaces, Capriles Radonski part, cette fois-ci, armé d´un nouveau document. Ce texte est une succession de promesses, dont la plupart sont déjà mises en œuvre par le gouvernement bolivarien. Toutefois, le candidat omet délibérément de préciser quelle sera sa politique financière. Il propose seulement, en « garant du bien être collectif », de regagner la confiance du secteur privé grâce à de multiples déductions fiscales. Qui plus est, il entend faire de l´entreprise pétrolière publique Petroleos de Venezuela (PDVSA), une entreprise autonome, telle qu´elle l´était avant l´arrivée d´Hugo Chávez au pouvoir. Sa volonté de détruire l´Etat central au profit d´une décentralisation absolue ouvrirait aussi la voie à de futures politiques de privatisation des services publics.
Ces orientations rendent peu crédibles ses promesses électorales. De fait, dans ses meetings, il se contente de critiquer l´action gouvernementale, tout en affirmant qu´il ne manquera pas d´améliorer les résultats obtenus par gouvernement bolivarien. Les incohérences et les contradictions de son « nouveau » plan de gouvernement donnent à penser que ses véritables intentions restent bien celles décrites dans le programme commun de la droite vénézuélienne.
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