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Bizarre campagne électorale que celle que nous vivons en ce moment au Venezuela. Une campagne courte et agressive pour un enjeu qui, lui, est décisif : il s’agit de décider entre la continuation du chavisme (sans Chávez) ou la restauration/rupture vers on ne sait trop quoi teinté de (néo)libéralisme.

 

Les deux candidats, Nicolás Maduro pour le chavisme et Henrique Capriles pour l’opposition, s’en donnent à cœur joie à coup d’insultes réciproques particulièrement salées, dont il ne convient pas ici de faire la liste. De programme, de contenus, il n’y en a guère. Par-delà les gros mots, les enjeux sont volontairement simplifiés, obligeant l’électeur à choisir entre « démocratie » et « castro-communisme » (Capriles) ou entre « souveraineté » et « néo-impérialisme » (Maduro).

 

Il est vrai qu’en une douzaine de jours de campagne officielle, les candidats n’ont pas le temps de raffiner. Ils préfèrent donc aller droit au but et jouer sur la corde des émotions. D’autant plus qu’à un mois seulement de la disparition de Hugo Chávez, les émotions restent bien vivantes dans un camp comme dans l’autre –et plus particulièrement, bien entendu, du côté des partisans de l’ancien président.

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