Le «gouvernement intérimaire» a pris fin vendredi dernier au Venezuela. Les parlementaires élus en 2015 ont voté à une large majorité la fin de l’expérience commencée en janvier 2019.
À l’époque, l’Assemblée nationale avait décidé de ne pas reconnaître l’élection de Nicolas Maduro à la présidence du pays en 2018, et de mettre en place un statut de transition. Celui-ci consistait à nommer un gouvernement intérimaire, présidé par Juan Guaido.
Les États-Unis et l’Europe avaient soutenu cette démarche et permis à cette administration parallèle de mettre la main sur les actifs du pays placés à l’étranger, d’une valeur de 23 milliards de dollars. L’objectif était de rapidement se substituer au gouvernement Maduro.
Mais, le temps passant, la légitimité de ce gouvernement provisoire s’est émoussée, le coup de grâce ayant été la tentative de renverser le gouvernement officiel en avril 2019. Juan Guaido pensait avoir le soutien de l’armée, mais seule une poignée de militaires l’avait suivi.