
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dit « comprendre » les critiques de présidents de droite l’accusant d’être un dictateur mais rejeté celles provenant de la gauche, se disant prêt à débattre pour convaincre. « Il y a ceux qui nous accusent d’être un dictateur: « Maduro dictateur ».
Je comprends que (l’ancien président chilien de droite) Sebastian Pinera le fasse, je comprends que (l’ancien président brésilien Jair) Bolsonaro m’accuse, je comprends que le fascisme m’accuse, mais de la gauche, quiconque veut nous accuser devra s’asseoir face à face avec nous », a déclaré M. Maduro lors d’une réunion publique à Caracas. « Celui qui le veut, où qu’il veuille, quel que soit son nom, où qu’il soit, quelle que soit sa fonction (doit débattre avec nous). Nous ne sommes pas réputés lâches, ils peuvent faire n’importe quelle critique, mais ils ne peuvent pas nous accuser d’être des lâches », a-t-il poursuivi.
M. Maduro a été critiqué par le passé par certains hommes politiques de gauche et même par des dirigeants actuellement au pouvoir comme le président Chilien Gabriel Boric.