En quatre ans, le pays a perdu plus de 140 000 hectares de forêt amazonienne. Ce déboisement, l’un des plus rapides sur le continent, découle en grande partie de l’exploitation illégale d’or, que les autorités sont accusées de faciliter afin de compenser les pertes fiscales d’un pays en crise.

Quand on évoque la déforestation de l’Amazonie, on cite souvent le Brésil, la Colombie ou la Bolivie, ces pays ou la forêt vierge brûle incessamment. Mais on oublie presque toujours le Venezuela, qui est pourtant le pays amazonien ou le déboisement – qui contribue au réchauffement climatique – avance le plus rapidement, comme l’indique SciDev.

Or si l’on veut “éviter le redoutable ‘point de basculement’ de la destruction de l’Amazonie, il faut tenir compte de ce qui se passe au Venezuela”, avertit America Quarterly. Car “environ 60 % du territoire vénézuélien – 550 000 kilomètres carrés – appartient au biome [ensemble d’écosystèmes] amazonien, ce qui représente 8 % de l’étendue du biome”, précise-le média anglophone.

Source : Venezuela, cette déforestation dont personne ne parle