Roland Carreño, ancien journaliste du quotidien El Nacional et collaborateur des chaînes de télévision VenevisiónGlobovisión et Televén

Depuis son accession au pouvoir en 2013, Nicolás Maduro poursuit la politique “d’hégémonie communicationnelle” mise en place par son prédécesseur, Hugo Chávez. Le Venezuela vit dans un climat de restriction de l’information, où les mesures menacent l’exercice même du journalisme indépendant.

Après l’arrivée au pouvoir de Nicolás Maduro, les mesures gouvernementales contre le pluralisme des médias se sont accrues : en raison du monopole officiel sur les importations de papier et les fournitures d’impression, les éditions papier d’une douzaine de journaux ont disparu. Une politique opaque d’attribution et de révocation des concessions de fréquence a amené 200 stations de radio à mettre la clé sous la porte. Enfin, le gouvernement vénézuélien s’attache à bloquer des contenus d’information sur internet, impactant ainsi des sites de médias indépendants. Les principaux médias indépendants du pays sont Radio Fe y Alegría, Efecto Cocuyo, Unión Radio, El Estímulo, El Pitazo et El Diario.

Source : Venezuela | RSF