Cuba s’efforce de couvrir un déficit en carburant, car les importations en provenance du Venezuela et d’autres pays restent inférieures aux niveaux historiques et les prix mondiaux stimulés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie rendent les achats presque inabordables, selon les analystes et les données.
Le pays des Caraïbes, qui dépend des importations de carburant provenant principalement de son allié politique, le Venezuela, pour couvrir plus de la moitié de sa demande, est confronté depuis le mois dernier à des pénuries de diesel et d’essence qui ont entraîné de longues files d’attente devant les stations.
Les importations insuffisantes de carburant constituent un autre obstacle majeur pour l’économie cubaine, qui peine à se remettre de la pandémie de coronavirus et des sanctions américaines plus sévères imposées par l’administration de l’ancien président Donald Trump.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a fourni à Cuba plus de 32 000 barils par jour (bpj) de brut depuis 2019, même au milieu des sanctions américaines contre les deux pays. Mais les volumes de carburant envoyés sur l’île ont chuté car le Venezuela a eu du mal à produire des produits raffinés pour ses propres besoins, selon les données de surveillance des navires.