Chemise rouge avec une manche sur laquelle est apposée la signature de Chavez, Arreaza cherche les symboles et… les électeurs, usant aussi de la rhétorique socialiste de son père spirituel dont il a été le gendre (il est divorcé de sa fille).
« Nous ne pouvons décevoir le commandant Hugo Chavez. Il faut voter camarades. Tous ! Toutes ! Nous allons flanquer une rouste à l’opposition », dit-il.
Ancien vice-président, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui ministre de l’Industrie, Arreaza est souvent perçu rigide par l’opposition et de nombreux observateurs, mais il est considéré par ses partisans comme un des gardiens du temple chaviste. Et s’il est important dans l’État de Barinas (non loin de la Colombie), fief de la famille, il est est capital à Sabaneta, 280 000 habitants, où Chavez est né en 1954.
Ici, Chavez est partout : sur les panneaux à l’entrée de la ville, sur les murs colorés en train de jouer de la Cuatro (guitare à 4 cordes), enfant en uniforme militaire avec son célèbre béret, ou jouant au baseball.
Depuis sa mort d’un cancer en 2013, son successeur Nicolas Maduro a tenté de transformer la cité en lieu de culte. Un itinéraire touristique retrace le parcours de Chavez de la maison de sa grand-mère à son école en passant par l’église où il a été enfant de chœur, et jusqu’à sa statue où Jorge Arreaza galvanise ses troupes.
Source : Venezuela | L’ex-gendre d’Hugo Chavez appelle à la mémoire et au soutien | La Presse