L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) renforce sa présence et la fourniture d’assistance à la frontière nord du Chili, afin de répondre aux besoins critiques d’un nombre croissant de Vénézuéliens arrivant à pied dans le pays sud-américain.
Depuis novembre 2021, entre 400 et 500 réfugiés et migrants vénézuéliens traversent chaque jour la frontière entre la Bolivie et le Chili, poussés par la volonté de se réunir avec leur famille, ainsi que par l’impact économique de la Covid-19.
Ils sont poussés par l’intention de réunir des membres de leur famille, ainsi que par l’impact économique de la Covid-19 qui a laissé beaucoup d’entre eux sans ressources.
La plupart des Vénézuéliens empruntent des itinéraires irréguliers, bravant le désert reculé d’Atacama, où les dangers incluent le risque d’exploitation sexuelle et d’abus par des groupes criminels. Ils viennent à pied, sans vêtements adaptés aux conditions climatiques extrêmes du désert, où les journées sont très chaudes et les températures nocturnes peuvent descendre jusqu’à -20 C.