Ni le froid épais capable de congeler les os ni les menaces répétées de passage à tabac ou de mort reçues pendant un an ne purent entraver leur décision : cette nuit – une fois pour toutes – on occuperait l’hacienda La Carbonera.
Nous sommes le 11 avril 2011, à la sourde périphérie de Mérida, à trois heures du matin. En pleine obscurité, Luis Marquina et Julio César Rangel surveillent l’entrée de la centrale laitière qui donne la bienvenue aux visiteurs. A l’intérieur, deux des leurs traient les vaches, scellant ainsi la première grande victoire de la commune “Communes Unies de la Vallée de Macho Capaz” : le contrôle total de tous les moyens de production du grand domaine – de tous, oui. Plus seulement de quelques potagers ou d’espaces de réunion, mais aussi des bêtes.
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