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Une conférence pour la paix a eu lieu mercredi soir à Caracas, avec la présence annoncée d’acteurs sociaux, politiques, syndicaux et associatifs.  Après les récentes violences, l’opposition tourne le dos à cette concertation.

 

La droite, rassemblée au sein de la Mesa de unidad democratica (MUD), a opposé une fin de non-recevoir, estimant sans doute qu’elle ferait là le jeu des autorités. Son candidat malheureux à la présidentielle, Henrique Capriles, préférant participer à la manifestation des femmes pour la vie, convoquée par l’opposition.

Ce refus n’est pas très étonnant. Cette initiative fait partie d’un vaste plan pour la paix et la cohabitation afin de combattre la criminalité (désarmement, programmes sociaux-éducatifs, réinsertion). Mais là encore, la droite, qui a fait de ce fléau son fonds de commerce électoral, se refuse à collaborer aux différentes actions engagées par le gouvernement, comme la création d’un modèle de police bolivarienne afin d’imposer un cadre légal aux 147 corps existants. Un boycott appliqué par Henrique Capriles, gouverneur de l’État de Miranda, qui affiche le plus fort taux de criminalité du pays.

 

« Je lance un appel aux dirigeants politiques de la droite. Jusqu’où iront-ils avec la violence et l’intolérance ? Quand vont-ils retirer ces foyers fascistes qui attaquent les familles ? » a interpellé Nicolas Maduro, en référence aux barricades dressées dans les quartiers chics de six villes et qui représentent « 8 % du territoire national ». La balle est dans le camp de l’opposition. Il en va de sa crédibilité.

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