Essequibo et pétrole ont été omniprésents dans la campagne des élections générales qui se sont tenues lundi.
« Essequibo is Guyana’s » ou « Essequibo ah we own » (L’Essequibo appartient au Guyana, en Anglais ou en Créole) s’affiche un peu partout dans le pays sur des panneaux depuis plus d’un an. Les candidats à la présidentielle ont presque tous embrassé le sujet, à commencer par le président sortant Irfaan Ali qui en a fait un axe majeur de campagne, adoptant une position ferme face à Caracas.
Le Venezuela a relancé ses prétentions sur le territoire en 2019, faisant notamment élire un gouverneur pour la région sur laquelle Caracas n’a pas de pouvoir, ou organisant un référendum au Venezuela sur le sujet.Le Guyana estime que le tracé de sa frontière, datant de l’époque coloniale anglaise, a été entériné en 1899 et demande à la Cour internationale de justice (CIJ) de le ratifier. Le Venezuela, qui ne reconnait pas la compétence de la CIJ, assure que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l’époque de la colonisation espagnole.
Nouveau gage du rapprochement avec Washington, M. Ali soutient le récent déploiement de navires américains dans les Caraïbes.
Source : Le Guyana, petit pays pétrolier pris en étau entre Venezuela et Etats-Unis : Actualités – Orange
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