Il y a dix ans disparaissait Hugo Chávez. Pour honorer sa mémoire, dans tout le pays, du 5 au 14 mars, les cérémonies, les rassemblements, les concerts ou les défilés de ses partisans se sont succédé, notamment à Caracas où des milliers de personnes ont marché vers sa sépulture, à la Caserne de la montagne 4F.
Trois dirigeants latino-américains ont fait le déplacement, dont Daniel Ortega, l’actuel dictateur nicaraguayen ou le président de Bolivie Luis Arce ainsi que quelques personnalités qui avaient côtoyé Chávez, comme Evo Morales, Raul Castro ou Rafael Correa. Nous sommes loin de la trentaine de chefs d’État qui avaient assisté à ses funérailles le 8 mars 2013.
Parmi la population qui célèbre cet anniversaire, se côtoient aussi bien ceux qui regrettent sa disparition et son remplacement par Maduro que ceux qui estiment que l’actuel président représente la continuité avec le défunt. Mais malgré la présence des officiels et les hommages militaires, partout c’est le peuple « d’en bas » qui exprime ses regrets et sa tristesse en rappelant les conquêtes sociales obtenues du temps de Chávez. Comme un souvenir ancré dans la mémoire d’un paradis qui serait désormais lointain.
C’est donc l’occasion de revenir sur son héritage, d’autant plus que pendant les 10 ans qui ont suivi sa disparition, les politiques menées par son successeur, Nicolas Maduro, l’ont été en son nom. Une question se pose alors : quel est l’apport véritable d’Hugo Chávez ?
Source : 10 ans après la mort de Chávez, que reste-t-il de son héritage ? – CONTRETEMPS