Emmanuel Macron a réussi à mettre autour de la même table Jorge Rodriguez, homme fort du régime chaviste et Gerardo Blyde, représentant de l’opposition. Pour l’assister dans sa tentative de médiation, il était accompagné du président colombien Gustavo Petro, du président argentin Alberto Fernandez et de la ministre des Affaires étrangères norvégienne Anniken Huitfeldt.

À la sortie de la réunion, Gustavo Petro a exposé les objectifs qui ont, selon lui, structuré cette réunion. Parmi eux, un retour à la table des négociations pour en finir avec le conflit politique vénézuélien. Mais également, la fin des sanctions des États-Unis et de l’Union européenne car elles affectent surtout la population vénézuélienne. Une amnistie pour tous les prisonniers politiques vénézuéliens. Et la garantie d’une absence de poursuite pour les dirigeants chavistes. « Je demande la désescalade du conflit politique, le retour du Venezuela dans le système des droits humains en Amérique latine, une amnistie générale et un déblocage de l’économie », a déclaré le président colombien.

Jose Rodriguez, représentant du gouvernement chaviste a remercié Emmanuel Macron pour son aide pour que « le dialogue recommence bientôt ». Gerardo Blyde, le représentant de l’opposition a estimé que « c’est le gouvernement qui a quitté la table de négociation. Les Vénézuéliens veulent élire leur président comme ont été élus Gustavo Petro, Emmanuel Macro ou Alberto Fernandez ». Le peuple vénézuélien subit une situation terrifiante depuis plusieurs années. Ils sont plusieurs millions à avoir fui le pays. Le gouvernement et l’opposition doivent trouver un terrain d’entente.

Source : Macron se pose en médiateur entre le gouvernement vénézuélien et son opposition