Quelque 4,3 millions de réfugiés et de migrants au Venezuela ont des difficultés à accéder à la nourriture, au logement et à l’emploi formel, selon l’Analyse des besoins des réfugiés et des migrants de la Plateforme régionale de coordination inter-agences pour ces personnes déplacées.En effet, selon le rapport, la moitié de la population réfugiée et migrante de la région ne peut se permettre de prendre trois repas par jour et n’a pas accès à un logement décent et sûr.

Pour acheter de la nourriture ou éviter de vivre dans la rue, de nombreux Vénézuéliens sont contraints de recourir au sexe de survie, à la mendicité ou à l’endettement.

L’augmentation accélérée du coût de la vie, exacerbée par la guerre en Ukraine, l’impact prolongé de l’urgence COVID-19 et les taux de chômage élevés ont aggravé la vulnérabilité des réfugiés et des migrants du Venezuela, rendant difficile leur intégration et la reconstruction de leur vie dans les communautés d’accueil d’Amérique latine et des Caraïbes.

Source : La moitié des réfugiés et migrants vénézuéliens en Amérique latine n’ont pas les moyens de se payer trois repas par jour | Atalayar – Las claves del mundo en tus manos