C’est par « nécessité » qu’Henry Alviarez s’est décidé à descendre dans les mines à charbon de Lobatera, rare solution pour survivre dans cette ville des Andes vénézuéliennes frappée par la crise.
Lobatera, dans l’État de Tachira, à la frontière avec la Colombie, compte une cinquantaine de mines artisanales, exploitées par 22 coopératives comptant entre huit et dix travailleurs. Les mineurs ne gagnent pas plus de 120 dollars par mois. Le charbon, utilisé principalement pour la production d’électricité, est acheminé vers l’État voisin de Mérida ou vers la Colombie à travers des routes clandestines.