Au Venezuela, le domino, qui se joue par paires –ce qui nécessite plus de stratégie que seul–, est une tradition qui n’est pas réservée aux seuls enfants. C’est « le divertissement préféré à tous les âges, à tous les niveaux, dans toutes les catégories sociales. Chez les gens bien installés comme dans les bidonvilles, dans les centres urbains comme à la campagne », écrivait en 2005 le feu président vénézuélien Rafael Caldera (1969-1974 et 1994-1999) dans la préface de « L’art des 28 pièces » de Alfredo Fernandez Porras.
« On va dire que 70-75% des 30 millions de Vénézuéliens jouent au domino », explique le président de la Fédération vénézuélienne de domino, Efrain Velazquez. « Dans toutes les maisons, vous trouverez un jeu de domino. Et, lors des réunions de familles, quelqu’un va le sortir ». Le domino se joue aussi souvent dans les bars, en consommant de l’alcool, comme à Chichiriviche, et comme ailleurs dans le pays, les parties se jouent entre hommes.
Source : Venezuela: le domino, maître des jeux et jeu de maîtres – L’Express