Le « Programme pour la relance, la croissance et la prospérité économique », présenté récemment (août 2018) par le gouvernement vénézuélien, a été critiqué par certains comme un « train de mesures néolibérales ». Le problème, c’est que de tels trains de mesures sont historiquement liés aux recettes orthodoxes du Consensus de Washington (surtout élaborées par le FMI), appliquées par le truchement de la « thérapie du choc ».

Nous sommes confrontés ici à une facette différente du néolibéralisme, hétérodoxe, hybride, stratégique et flexible, faite de réajustements, ajustements et mutations permanents, où coexistent des mécanismes de flexibilisation et de dérégulation, des formes de marchandisation et de financiarisation, de commercialisation (orientation vers les exportations et le marché mondial), de corporatisation (organisation selon le modèle de l’entreprise), et même de formes partielles de privatisation de facto avec des interventions de l’État, certaines tonalités de gauche et des mécanismes sélectifs de distribution sociale de la rente pétrolière.

Source : Révolution bolivarienne 2014-2018 : le « long virage » – Barril.info


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