L’insistance obstinée du président étasunien Donald Trump à l’Assemblée Générale de l’ ONU sur la fait que « toutes les options sont sur la table » pour résoudre la crise au Venezuela a semé l’alarme dans les cercles politiques de Washington et dans toute l’Amérique Latine sur une éventuelle action militaire étasunienne ou, plus probablement, par l’intermédiaire des troupes colombiennes et brésiliennes.
Le signal d’alarme a tinté après que le sénateur Iván Cepeda Castro ait prévenu de l’augmentation de la tension militaire entre la Colombie et le Venezuela : « Le danger de guerre avec le Venezuela augmente : budget pour des armes anti-aériennes, casernement de premier degré des Forces Militaires, déclarations arrogantes de fonctionnaires des Etats-Unis pour « défendre la Colombie » docilement respectées par notre Gouvernement. Nous devons nous mobiliser contre les fous de guerre.
Pendant ce temps, des troupes brésiliennes très bien équipées sont stationnées à Roraima, l’état frontalier avec le Venezuela en attente de l’ordre d’attaque. Les élections présidentielles et l’implication militaire dans celles-ci retardent toute décision à ce sujet, signale l’analyste Joaquim Fernandes. Les bases étasuniennes dispersées en Colombie, en Amérique Centrale et dans les Caraïbes sont en état d’alerte.
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