Contrairement aux devises cryptographiques qui connaissent un succès certain, bien que volatile, depuis une dizaine d’années, le Pétro n’est pas « miné » (le nom donné à l’opération qui consiste à mettre ses ressources informatiques à la disposition du réseau pour valider les transactions avant de les transférer vers le prochain nœud) par des ordinateurs anonymes, mais pré-miné par le gouvernement lui-même. Si on a longtemps considéré le complet anonymat comme l’un des principaux avantages des transactions en Bitcoins, c’est aussi ce qui en fait la monnaie favorite des terroristes et des criminels. Certains considèreront donc peut-être ce premier engagement actif d’un gouvernement dans la production d’une monnaie virtuelle comme un gage de confiance.

D’autre part, c’est sur les ressources naturelles du Venezuela que compte le gouvernement pour donner une certaine crédibilité à sa nouvelle monnaie. Le Petro compte ainsi, pour assurer ses arrières, sur les réserves d’or et sur le soutien de l’industrie pétrolière nationale. Pour parler plus clairement, l’État a réservé cinq milliards de barils de pétrole (d’où le nom de la devise) devant servir de garantie à sa nouvelle monnaie virtuelle.

Source : La devise cryptographique qui veut transformer le Venezuela : le Petro | lepetitjournal.com


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